1
Outre la remarquable introduction de Carolyn Richmond à l'édition Austral (édition à partir de laquelle nous citons), voir: Eduard J. Gramberg, «Su único hijo novela incomprendida de Leopoldo Alas» et Cesáreo Bandera, «La sombra de Bonifacio Reyes en Su único hijo», dans Leopoldo Alas, Clarín, El escritor y la crítica, Madrid, Taurus, 1978.
2
Il est impossible d'aborder ici la délicate question du naturalisme en Espagne. Pour compléter utilement la Bibliographie officielle du programme de l'Agrégation 1983 signalons: 1) les deux premiers chapitres de l'ouvrage de Juan Oleza, La novela del XIX, del parto a la crisis de una ideología (Valencia, Biblioteca filológica, 1976); 2) Sur la conception naturaliste de Clarín et l'évolution de sa conception littéraire: Yvan Lissorgues, Clarín político II: Leopoldo Alas Clarín, periodista, frente a la problemática literaria y cultural de la España de su tiempo (1875-1901), Université de Toulouse le Mirail, France Ibérie Recherche, 1981, Chapitre 3: Literatura y sociedad; 3) Voir aussi, Le naturalisme, Que sais-je? (nº 604).
3
La Diana, 1-III-1882: «Del naturalismo»; voir Clarín político II, p. 144. («Del naturalismo» est une série d'articles de Clarín, publiés dans le journal La Diana... et non un chapitre de Cartas a Galdós, comme la Bibliographie officielle pourrait le laisser entendre. Ajoutons que Solos est un recueil d'articles publié par L. Alas en 1881 -Solos de Clarín, édition récente: Alianza Editorial-. C'est un ouvrage très intéressant mais où il n'est pratiquement pas question du naturalisme. Etc., etc.)
4
Revista contemporánea, nº 84, 1891.
5
La Diana, 16-III-1882; Clarín político II, p. 149.
6
Los Lunes de El Imparcial, 22-IV-1895; Clarín político II, p. 165.
7
Madrid Cómico, 27-IX-1890.
8
Voir Carolyn Richmond, Introducción à Su único hijo, pp. XXV-XLIII.
9
Pour une lecture psychanalitique (entre autres) du roman, voir: Matías Montes Huidobro, «Su único hijo: sinfónico avatar de Clarín», in Archivum, 22, 1972 et Carlos Feal Deibe, «La anunciación a Bonis: análisis de Su único hijo» in Bulletin of Hispanic Studies, 51, 1974.
10
Cette symbolique
des noms pourrait aussi se placer dans la perspective de
l'étude de l'énorme quantité
d'ingrédients culturels (et religieux) que l'auteur
distribue, naturellement pourraiton dire, dans chaque page de son
roman. Clarín fut toute sa vie un lecteur assidu et, comme
l'écrit C. Richmond dans un article qui paraîtra
prochainement dans Los Cuadernos del Norte («Un
eco de Maupassant en Clarín [Il s'agit du
conte Monsieur Parent]: El desenlace
de Su
único hijo»): «Las lecturas de
Clarín se hacen notar en sus escritos por tres vías
distintas: 1) explícitamente, o sea, a través de
referencias directas del autor; 2) implícitamente, es decir,
por alusiones indirectas o sugestivas que ha de captar por
sí mismo su lector; y 3) por un camino que llamaré
subconsciente, cuando sus contenidos han sido absorbidos de tal
modo que, quizá sin darse cuenta de ello, el escritor los
incorpora a su propia obra como si constituyeran experiencias o
ideas suyas»
.
Des échos,
plus ou moins amplement répercutés, de Cervantes,
Homère, Garcilaso, etc., etc., apparaissent de-ci
de-là. A propos de Garcilaso, la critique a signalé
un vers du poète «dissimulé dans la prose de
Clarín» («¿Íbate tanto
en perseguir las fieras?»), mais a omis:
«el tremendo trance de
Lucina»
(p. 274),
reprise de «Aquel duro trance
de Lucina»
(Elogue I, v. 371).
La présence et la fonction de ces éléments culturels mériteraient vraiment une étude approfondie.