Selecciona una palabra y presiona la tecla d para obtener su definición.
 

11

Ibid., p. 83.

 

12

Nous tenons à préciser qu'il ne s'agit pas de mettre «sur le même plan» Emilio Carrere et Ramon del Valle-Inclán. Ce dernier inscrit le bohème Max Estrella de Luces de bohemia (1920-1924) dans un monde où le politique et les circonstances historiques broient l'artiste, le déforment, alors que Carrere fait du bohème un être grotesque, loufoque, à des fins moins militantistes (ses contes et «novelas cortas» sont de grand tirage et visaient un public large). Valle-Inclán couvait d'autres intentions. Nous mettons cependant en avant ici le fait que les deux auteurs «ridiculisent» à leur façon l'artiste bohème, en le déformant.

 

13

Carrere apprécie particulièrement l'utilisation de l'élément grotesque, voire monstrueux dans ses écrits qu'ils soient journalistiques ou poétiques. Il offre du bohème une image caricaturale, de misère, «reyes de lo imprevisto y de la galopesca»Retrato», El Caballero de la Muerte, 1909). Dans plusieurs de ses textes, le tragique et le grotesque accompagnent le portrait bohème: les poèmes «Nunca más», «Cansancio» de El Caballero de la Muerte; «Lienzos madrileños» de La canción de las horas, 1912; «Estampa nocturna», «Epístola a Ramírez Ángel» de El otoño dorado. Sur la figure de l'écrivain Carrere, nous tenons à signaler l'existence d'un ouvrage, Emilio Carrere, ¿un bohemio? de Jaime Álvarez Sánchez (Editorial Renacimiento, 2007).

 

14

José María Carretero, «El Caballero Audaz», Galería (Más de cien vidas extraordinarias contadas por sus protagonistas y comentadas por el Caballero Audaz), tome II, Madrid, Ediciones Caballero Audaz, 1944-1948, p. 377.

 

15

Federico de Onís, Antología de la poesía española e hispanoamericana (1882-1932), Madrid, Centro de Estudios Históricos, 1934, p. 827.

 

16

Ángel Valbuena Prat, La poesía española contemporánea, Madrid, Compañía Ibero-Americana de Publicaciones, 1930, p. 37-38. Il est important de souligner avec Alfonso Camín qui s'entretiendra avec Carrere en 1923 que «Carrere no es una sombra nocturna de la baja bohemia» (Entrevistas literarias), car quoique identifié à cet art de vivre, Carrere est un écrivain prolifique sur la bohème et il a su développer un style identifié à ce mode de vie (Como dijo José María de Cossío, «Carrer hizo de la bohemia, una bohemia literaria y convencional, no tan sólo un tema poético, sino todo un estilo vital», Prologue à Emilio Carrere, Antología poética, Buenos Aires, Espasa Calpe, 1949, Colección Austral, p. 11).

 

17

«Sus personajes más habituales son vagabundos, bohemios -o que ellos creen serlo- buscavidas, pícaros, covachuelistas, mendigos, jugadores en las peores chirlatas, hampones, chulos, rameras, gentes hambrientas y miserables que malviven de la trampa y del engaño, ex-hombres y ex-mujeres -con vocablos que el autor gusta de utilizar repetidamente- carentes ya de toda esperanza y que forman un abigarrado, desgarrado, impresionante retablo que nos hace recordar cuadros de Gutiérrez Solana y páginas de Baroja». (José Montero Padilla, Introduction à Antología, Op. cit., p. 30-31).

 

18

La calavera de Atahualpa y otros relatos (1918-1919), d'après l'édition Valdemar de 2004, avec un prologue de Jesús Palacios.

 

19

Ibid., p. 19.

 

20

Carrere, Op. cit., p. 14-15.