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Adriana CASTILLO DE BERCHENKO, «Hot line de Luis Sepúlveda et la transition chilienne à la démocratie», Cahiers d'études romanes, Equipe d'accueil Etudes Romanes Université de Provence (Aix-Marseille 1), nouvelle série, n° 15/2, «Roman policier et Histoire. Amérique latine», 2006, pp. 143-151.

 

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Lire: Loreto REBOLLEDO, María Elena ACUÑA, «Narrativas del exilio chileno», Proyecto DID n° 314/1999, «El exilio y el retorno en la experiencia de hombres y mujeres chilenos: del recuerdo individual a la memoria colectiva», 19 p.

 

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Ainsi, Marcelo Coddou souligne que «la situation du poète en exil l'oblige également à prêter attention à d'autres réalités, qui s'ajoutent à ce qui se passe dans le pays lointain, mais qui constituent un champ propre d'expériences: la distance effective du front de Résistance, le sentiment de solitude et d'abandon dans un milieu jamais hostile mais en tout cas étranger, l'éloignement des sources matérielles et quotidiennes de son écriture» (La traduction nous appartient). («La situación del poeta en exilio le obliga también a atender a otras realidades, unidas [...] a lo que pasa en el país lejano, pero que constituyen un campo propio de experiencias: la distancia efectiva del frente de Resistencia, el sentimiento de soledad y abandono en medio de un ámbito nunca hostil pero sí extraño, [...] el alejamiento de las fuentes materiales y cotidianas de su escritura»). Lire: Marcelo CODDOU, «Poesía chilena en el exilio», Araucaria de Chile, Madrid, Ediciones Michay, n°14, 1981, p. 104.

 

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En exil s'organise une véritable lutte contre la dictature. Ainsi, de nombreux poètes chiliens, comme Óscar Hahn (1938), Gustavo Mujica (1948), Roberto Bolafio (1953), ou encore Jorge Montealegre (1954), fuient en exil, et continuent leur travail créatif et leur dénonciation à l'extérieur. Au cours de ces mêmes années, le poète Óscar Hahn (qui commence à écrire dans les années 1950, et ne fait donc pas partie, à proprement parler, de la génération de Raúl Zurita), exilé aux Etats-Unis, écrit «Hotel de las nostalgias», publié dans la revue Araucaria de Chile en 1981, et considéré comme étant un «poema del Golpe».

 

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Cette correspondance inédite est contenue dans notre thèse de Doctorat, soutenue le 4 juillet 2008, et la traduction nous appartient. «Yo no soy creyente, pero eso significa muy poco, la palabra Dios es una palabra incrustada en las lenguas romances y el castellano es el idioma de la contra reforma y de la evangelización de América, las lenguas tienen una memoria diferente que la de los hombres que las hablan y quitar el catolicismo de la lengua castellana es imposible, no sería este idioma [...]. En la poesía que yo escribo dejo hablar esa memoria de la lengua, ella es mucho más fuerte que yo. La Biblia es la utopía de toda literatura, al menos en Occidente. Un libro escrito por múltiples generaciones y por múltiples autores. Es la máxima representación de lo literario. [...]. Leo mucho a los poetas bíblicos, a Isaías, a Jeremías y a Oseas, son, junto a Homero, la base de nuestras existencias, de nuestros nombres [...]. Nunca creí en Dios, ni de niño, pero las historias del Viejo Testamento me marcaron desde antes de que supiera leer». Lire: Benoît SANTINI, Le discours poétique de Raúl Zurita: entre silence et engagement manifeste dans le Chili des années 1975-2000, Thèse de Doctorat nouveau régime, Université de Provence, Centre d'Aix, U.F.R. E.R.L.A.O.S., Département d'Etudes latino-américaines, Formation doctorale: Etudes Romanes E.A. 854, Discipline: Etudes Latino-américaines, 2008, sous la direction du Professeur Adriana Castillo de Berchenko, 508 pages+Annexes.

 

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Nous optons pour le terme générique de «transposition» qui nous permettra d'insister sur l'idée de transformation, sur les ajouts et les modifications énonciatives, temporelles et spatiales dont se sert le poète afin de transmettre son message.

 

17

Gérard GENETTE, Palimpestes, op. cit., p. 292.

 

18

Lire: PLUSIEURS AUTEURS, La Genèse, La Bible de Jérusalem, Paris, Les Editions du Cerf, 2008, p. 44. Ce poème rappelle également l'épisode d'Hérode qui ordonne de tuer tous les enfants de moins de deux ans en Judée. Vu que dans cet épisode, Hérode ne s'exprime pas directement puisque l'événement est narré au style indirect, la comparaison nous semble moins pertinente.

 

19

PLUSIEURS AUTEURS, Le livre de Josué, La Bible de Jérusalem, op. cit., p. 308.

 

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PLUSIEURS AUTEURS, L'Evangile selon Saint Matthieu, La Bible de Jérusalem, op. cit., p. 1641. On trouve aussi dans la Genèse un épisode où Loth, patriarche biblique, neveu d'Abraham, doit emmener sa femme et ses deux filles afin d'échapper à la destruction de la ville. «Lot alla parler à ses futurs gendres, qui devaient épouser ses filles: "Debout, dit-il, quittez ce lieu, car Yahvé va détruire la ville". Mais ses futurs gendres crurent qu'il plaisantait. Lorsque pointa l'aurore, les Anges insistèrent auprès de Lot, en disant "Debout ! prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent là, de peur d'être emporté par le châtiment de la ville"». PLUSIEURS AUTEURS, La Genèse, La Bible de Jérusalem, op. cit., p. 41.