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21

Comme le souligne Adriana Castillo de Berchenko, «le mapudungün, langue vernaculaire des Indiens mapuches du Chili et d'Argentine est surtout une langue parlée, ancrée dans l'oralité». Cela confirme cette imitation de la part de Zurita de la langue parlée des populations indiennes. Voir: CASTILLO DE BERCHENKO, Adriana, «L'écho de la voix: L'écriture bilingue de Leonel Lienlaf, poète mapuche du Chili», in LAGARDE, Christian (éd.), Écrire en situation bilingue, Actes du Colloque du CRILAUP, mars 2003, Université de Perpignan, Presses Universitaires de Perpignan, coll. «Études», 2004, vol. I, p. 201

 

22

«Mais là je sens à nouveau ses / pleurs et je me remets à courir, je tombe, je me / brise tout entière contre les pierres et se clouent en moi les / épines». (La traduction nous appartient). Lire: ZURITA, Raúl, La vida nueva, op.cit, p. 21

 

23

Ibidem

 

24

«Une partie de ces récits est caractérisée par la présence d'images de précarité et de violence («La vida nueva», «Alamiro Nuftez»), d'autres par des images mortuaires («Jacinto Quezada», «La colombiana», «Julia Millacura», «Hermelindo Salvatierra»), et d'autres, finalement, par des images spatiales: eau, terre et air («Carlos Coñuepán», «Dionisia Bravo», «Ziley Mora», «Mar de Plata»)» (La traduction nous appartient). Lire: GALINDO VILLARROEL, Óscar, «Marginalidad, subjetividad y testimonio en la poesía chilena de fines de siglo», op. cit. , p. 211.

 

25

Ces revendications ont toujours été doubles au fil des décennies, comme l'expliquent Gundermann, Foerster et Vergara: «Interpretamos las movilizaciones, organizaciones y reivindicaciones mapuches como una forma de lucha por el reconocimeinto, que ha tenido históricamente dos grandes expresiones: una campesina (demandas por créditos agrícolas, mejoramiento de infraestructuras, etc.) y otra étnica (demandas por el respeto a la identidad mapuche, educación intercultural bilingüe y discriminación legal positiva, etc.)». «Nous interprétons les mobilisations, organisations et revendications mapuches comme une forme de lutte pour la reconnaissance, qui eu historiquement deux grandes expressions: l'une paysanne (demandes de crédits agricoles, amélioration d'infrastructures, etc.) et une autre ethnique (demandes du respect envers l'identité mapuche, éducation interculturelle bilingue et discrimination légale positive, etc.)» (La traduction nous appartient). Consulter: GUNDERMANN, Hans, FOERSTER, Rolf, VERGARA, Jorge Iván, Mapuches y aymaras. El debate en torno al reconocimiento y los derechos ciudadanos, Santiago du Chili, RIL Editores, coll. «Serie de Investigación», 2003, p. 108

 

26

Le Chili est une terre d'accueil et le lieu de nombreuses migrations (les Argentins, les Boliviens, les Colombiens... viennent s'y installer)

 

27

Selon F. Dubet et V. Espinoza, les pobladores sont «les habitants des faubourgs et des quartiers pauvres de Santiago du Chili. Ils forment près de la moitié de la population d'une ville de quatre millions d'habitants» et ils ajoutent que «les pobladores ne sont pas une classe sociale, ce qui les caractérise, c'est qu'ils revendiquent des moyens de vivre, l'eau, la lumière, et que les gens vivant dans ces conditions demandent une vie communautaire; ils sentent qu'ils vivent dans un endroit, avec d'autres familles». Cette définition correspond aux propos des trois femmes qui racontent leurs rêves: elles mentionnent en effet une vie en communauté (importance des liens familiaux) et soulignent la misère de leur habitat. Voir: DUBET, François, ESPINOZA, Vicente et alii, Pobladores. Luttes sociales et démocratie au Chili, Paris, Editions L'Harmattan, 1989, pp. 9 et 17

 

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Le Livre des Nombres narre l'histoire du peuple hébreu depuis le départ du mont Sinaï jusqu'au partage de la Terre Promise; cette allusion dans le poème suggère la quête d'un univers d'abondance à travers un déplacement incessant. Quant à L'Apocalypse, qui raconte la révélation des destinées de l'Humanité, elle semble adaptée à la situation de ces familles pauvres dont le destin semble être celui de souffrir et de chercher des conditions décentes et salubres d'existence.

 

29

Selon Gonzalo Bulnes, la loi de 1972 d'Allende a représenté «el primer intento de incorporar a la nación mapuches e indígenas afines a un gran movimiento político-social de todo el pueblo chileno [...]. Se produce una remuneración total del trabajo, compuesta, en primer lugar, de los bienes que los trabajadores reciben y, en segundo lugar, del incremento de los medios de producción, de que la comunidad dispone» («la première tentative d'incorporation à la nation de Mapuches et d'Indigènes au sein d'un grand mouvement politico-social de tout le peuple chilien [...]. Une rémunération totale du travail se produit, composée en premier lieu des biens que reçoivent les travailleurs et, en second lieu, de l'accroissement des moyens de production, dont dispose la communauté»). Mais à partir de la dictature, «los ex-ocupantes de los terrenos que el Instituto de Desarrollo Indígena, y los Jueces de Indios habían ordenado restituir a las reducciones se agregaron como bandas civiles aramadas a las operaciones de la represión y recuperaron para sí dichos terrenos, ejercitando desquites y venganzas personales a la vez que tomas de posesión ajenas a todo sentido jurídico» («les ex-occupants des terrains que l'Institut de Développement Indigène et les Juges des Indiens avaient ordonné de restituer aux groupes indiens ont été intégrés en tant que bandes civiles armées aux opérations de répression et ont récupéré pour eux ces terrains, en effectuant des perquisitions et des vengeances personnelles ainsi que des prises de possession étrangères à tout sens juridique») (Les traductions en français nous appartiennent). Voir: BULNES, Gonzalo, Los mapuches y la tierra. Política y legislación chilena respecto al pueblo mapuche, Santiago du Chili, PAS, (s.d.), pp. 85, 86 et 103.

 

30

«En 1983, il y a eu une grande prise de terres qui ensuite s'est transformée en campamento » (La traduction nous appartient). Consulter: PINA, Juan Andrés, op.cit., p. 226.